Le cinéma [topic II]

Rey est bien plus intéressante dans cet épisode que dans l’épisode précédent. Son défaut est que depuis le début, elle est vue comme un personnage parfait, qui arrive à tout faire sans effort. Dans l’épisode VII, là où elle est introduite, elle arrive à piloter le Millenium Falcon d’entrée de jeu et à impressionner Han Solo, elle arrive à tenir tête à Kylo Ren (quelqu’un d’expérimenté dans la maîtrise de la Force) aussi bien dans leur lutte mentale que dans leur duel au sabre laser à la fin.

Dans cet épisode IX, Rey a atteint son potentiel maximal, et le film explique ses aptitudes incroyables par son patrimoine génétique : elle est la petite-fille de Palpatine, sans doute le Sith le plus puissant qui ait jamais existé.

Là, nous avons un premier gros affrontement entre J.J. Abrams et Rian Johnson : Johnson nous expliquait dans l’épisode précédent que les origines de Rey n’avaient pas d’importance et que n’importe qui pouvait utiliser la Force (c’est la scène de fin de l’épisode VIII avec les gamins). Et là, c’est l’inverse : Abrams revient aux racines de Star Wars et à l’importance de la lignée. Rey est ultra-puissante car elle est la petite-fille de Palpatine.

Personnellement, je suis attaché à cette notion de lignée et de transmission, et du coup, j’ai apprécié cette orientation prise par Abrams. Par contre, faire que Rey soit la petite-fille de Palpatine, voilà quoi… Ca tombe un peu de nulle part, et le film ne s’épanche pas trop : parmi les parents de Rey, on ne sait même pas qui est le descendant direct de Palpatine : le père, ou la mère ?

Par ailleurs, j’ai apprécié que l’on voie Rey s’entraîner au début du film. Ce genre de scène est nécessaire pour mieux nous faire adhérer au fait qu’elle soit si forte, le spectateur ne peut pas gober ça et intégrer ça aussi facilement.

Pour continuer sur Rey, un autre problème que je relève avec elle est le fait qu’elle ait des pouvoirs qui n’ont jamais été introduits dans les films précédents, comme le soin (elle soigne le serpent au début, puis Kylo Ren au terme de leur duel) ou l’envoi d’objets par la Force (le fait qu’elle envoie un sabre laser à Kylo Ren à la fin). C’est assez risqué pour Abrams d’introduire de nouveau pouvoirs et de nouvelles utilisations de la Force comme cela, car ça peut remettre en cause le scénario de certains anciens films. S’il est possible de guérir suite à un coup de sabre laser comme ça, certains personnages auraient pu survivre par le passé.

Un point positif : Rey a droit à de belles scènes d’action. Sa scène d’entraînement est sympa, et ses combats sont quand même assez mémorables, notamment la scène contre Kylo Ren dans les ruines de l’Etoile de la Mort.

Les trailers avaient teasé une Rey sombre avec une sorte de sabre laser rouge, et on pensait que Rey pourrait basculer du côté obscur. Effectivement, en étant la petite-fille de Palpatine, ça aurait pu arriver. Mais en fait non : Rey se pose comme étant l’héritière des Jedi et non des Sith. Elle prend même le nom de Skywalker à la fin… Bon, pourquoi pas après tout, sur le principe c’est noble. Je pense que c’est ce que tout le monde voulait voir.

Daisy Ridley s’en sort bien en tant qu’actrice, elle arrive à faire passer des sentiments (colère, joie) et sait aussi rester stoïque lorsqu’il le faut. Je l’ai davantage appréciée que par le passé, notamment parce qu’une explication est donnée à ses pouvoirs, et parce qu’on la voit enfin s’entraîner pour de vrai.

Kylo Ren reste à mes yeux le personnage le plus intéressant de cette nouvelle trilogie. Comme Rey, il est la personnification de l’éternel dilemme cher à Star Wars : l’hésitation entre le côté obscur ou la lumière.

Un autre dilemme se pose néanmoins autour de Kylo Ren : le masque. Là encore, c’est un affrontement entre les réalisateurs du VII et du VIII : Kylo Ren avait son masque dès son introduction, puis il l’enlève dans le VIII (sur ordre de Snoke, qui lui dit d’enlever ce masque ridicule, petit tacle à Abrams), puis il le recolle dans le IX sans que l’on sache vraiment pourquoi… Enorme manque de cohérence autour de ce personnage.

Le film arrive à répondre à différentes questions autour de Kylo Ren. D’abord, les mystérieux Chevaliers de Ren font enfin leur véritable apparition et ont un rôle dans le film, même si ça n’est pas énorme (le nom de chacun d’entre-eux n’est même pas donné). Là où par exemple les sbires de Thanos avaient droit à de beaux combats dans Avengers Infinity War, les Chevaliers de Ren ont un traitement vraiment secondaire. Ils sont surtout mis à l’honneur à la fin du film, quand Kylo Ren lui-même doit les affronter pour arriver jusqu’à Palpatine (bonne scène).

Ensuite, les relations entre Kylo Ren et ses parents sont ici plus poussées que dans le film précédent, puisqu’on retrouve un lien fort entre Kylo et son père Han Solo, et également entre Kylo et sa mère (j’aborde le cas de Leia plus bas). Je ne sais pas vraiment ce qui pousse Kylo Ren à rebasculer du côté des gentils, à part l’appel de sa mère… Mais là encore, c’est ce que le public voulait voir, je suppose.
Kylo Ren est assez stylé, il a lui-aussi droit à de belles scènes de combat. Je remarque que lorsqu’il utilise son sabre rouge personnalisé, il est assez bourrin, tandis qu’à la fin, lorsqu’il redevient vraiment Ben Solo et qu’il tient le sabre de Luke, il semble plus agile et plus souple dans le maniement du sabre.

Au sujet justement des duels au sabre laser, ils sont selon moi de bonne facture, sans doute les meilleurs de cette trilogie. On est malheureusement loin des épisodes I, II et III, mais ça reste sympa à voir et on sent qu’un effort est fait dans les chorégraphies des combats. On peut également penser que le duel entre Rey et Kylo Ren dans les ruines de l’Etoile de la Mort, au beau milieu d’un océan déchaîné, fait écho au duel quasi-fratricide entre Anakin et Obi-Wan à la fin de l’épisode III. Les tons majoritairement bleus et froids répondent au rouge et au feu.

Tout comme Rey, Kylo Ren reçoit de nouveaux pouvoirs, et ça n’est pas très bien géré ni logique… Par exemple, il arrive lui-aussi à utiliser des pouvoirs de guérison à la fin du film, alors qu’il ne les a jamais appris.

Ca pourrait passer si Kylo Ren (et Rey) étaient des super-maîtres très expérimentés ou quoi, mais là, ce sont des jeunes, du coup je trouve que c’est un peu trop facile…

Son baiser avec Rey à la fin, juste avant de mourir, sonne comme une conclusion agréable à son arc. Ce baiser sonne comme du fan service, pour contenter ceux qui attendaient une relation entre eux (les théories ‘’Reylo’’, oui, les fans n’ont que ça à faire). Personnellement, ça ne fait pas partie de ce que j’attendais, mais c’est une fin heureuse pour lui (dans un sens).

Kylo meurt en disparaissant, à la manière d’Obi-Wan ou de Yoda, ce qui permet de penser qu’il est définitivement du bon côté. C’est juste dommage que son revirement soit un peu soudain et inexpliqué, lui qui voulait au contraire que Rey bascule.

La présence même de Palpatine dans ce film est une énorme erreur, et le symbole le plus fort de l’incohérence de cette nouvelle trilogie et des insultes qu’elle profère à l’égard des anciens Star Wars.

Comme j’ai déjà dû le dire dans un précédent post plein de bile et de rage, le fait de faire revenir Palpatine à la vie est tout simplement la négation des actions de Dark Vador. Dark Vador était celui qui devait, selon les mots des Jedi, ramener l’équilibre dans la Force. Par son sacrifice à la fin de l’épisode VI, c’est exactement ce qu’il a fait : il a permis de tuer Palpatine et ainsi de faire disparaître le Sith le plus puissant, qu’il avait lui-même aidé. C’était la conclusion de l’arc d’Anakin Skywalker, sans doute le personnage le plus important des épisodes I à VI (rien que ça). Car oui, Star Wars est avant toute chose l’histoire des Skywalker, de Luke, mais surtout d’Anakin / Dark Vador. Dark Vador est juste LE méchant le plus emblématique du cinéma, on est bien au-delà des seuls fans de Star Wars. On ne peut pas détruire ça, et pourtant Disney l’a fait. Kathleen Kennedy l’a fait. J.J. Abrams l’a fait. Dark Vador est mort pour rien. Luke n’a rien gagné. La grande victoire de l’épisode VI n’était en fait que du vent.

Mettre ces éléments de côté est, je pense, la seule manière d’apprécier ce dernier épisode.

Palpatine est donc de retour, et ça n’est même pas fait de manière glorieuse : c’est annoncé dans le texte de début d’épisode !
J’ai trouvé ça vraiment lamentable. Ils voulaient faire du fan service, alors pourquoi ne pas avoir fait une introduction plus épique ? Le film durait déjà plus de deux heures, on n’était pas à 10 minutes près…

D’un point de vue du scénario, on peut se demander pourquoi Abrams et Disney ont fait revenir Palpatine. Pour moi, la réponse est simple : c’est Snoke qui aurait dû être à sa place. Snoke avait été introduit dans l’épisode VII comme un nouveau Palpatine, une sorte de vieillard mystérieux et manifestement très puissant. Une fois encore, Rian Johnson n’a pas voulu de ça, il a voulu tuer Snoke et n’avoir qu’un seul méchant : Kylo Ren. Du coup, Abrams, au lieu de faire revenir Snoke avec une pirouette scénaristique, a préféré carrément faire revenir Palpatine. Un choix lourd de conséquences, on ne peut pas faire ça à la légère.

Le film explique donc, dès le début, que Snoke était en fait une sorte de clone de Palpatine. Pourquoi pas, Abrams a fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait à sa disposition.

Le repaire de Palpatine est très, très classe. Une sorte de pyramide inversée, sombre, et gigantesque. Des statues de ce qu’on peut présumer être d’anciens Seigneurs Sith, un immense trône de pierre, et Palpatine donc. Ce dernier est harnaché à une sorte de bras mécanique qui, on le suppose, le maintient en vie (oui, heureusement, Palpatine n’est clairement pas au mieux de sa forme, la fin du VI a quand même eu un petit impact). Il est aveugle et décati. Ca a du style, et les jeux de lumière sur le visage de Palpatine sont sympa.

D’entrée de jeu, Palpatine fait émerger une armada de gros vaisseaux, sortis de nulle part (et avec manifestement les équipages qui vont avec, quel talent !), et c’est ce qui va constituer le gros de la menace dans ce nouvel épisode. Evidemment, les vaisseaux ont chacun le pouvoir de faire exploser une planète… Comme toutes les autres grosses armes dans les précédents Star Wars, quoi. Quel manque d’originalité de ce côté-là…

Le plan de Palpatine est également très tiré par les cheveux, et cela apporte encore des incohérences vis-à-vis des précédents films… A la fin de cet épisode, Palpatine explique par exemple à Rey qu’elle doit le tuer pour prendre sa place et recevoir les esprits de tous les anciens Sith en elle… WTF ? Est-ce que c’est comme ça que ça marche ? On est dans Star Wars ou dans Highlander ?

C’est vraiment dommage, car Palpatine est supposé être mesquin et calculateur, il s’est introduit par subterfuge dans le Sénat Intergalactique dans les épisodes I, II et III, et là, son plan serait de se laisser tuer pour que Rey prenne sa place ? Ne serait-ce pas mieux pour lui que Rey soit son bras armé, un peu comme ce qu’était Dark Vador à ses débuts ?

Fort heureusement, Palpatine ne sert pas complètement à rien, il balance une gigantesque attaque électrique sur les vaisseaux de la Résistance. Ce passage était sympa, mais c’est dommage qu’aucun personnage (même secondaire, comme Rose par exemple) ne meure à ce moment-là.

Ensuite, Palpatine se fait quand même tuer assez bêtement… Il se fait frapper par ses propres éclairs, heh. Et l’impact de sa nouvelle mort est pratiquement inexistant, car on se dit qu’il peut encore revenir… Bah oui, tiens, vu qu’il a pu revenir une première fois, après avoir explosé dans un grand dégagement d’énergie, pourquoi ne pourrait-il pas encore survivre et revenir ?

D’une manière générale, je pense que lorsqu’on écrit un scénario, mieux vaut éviter de faire revenir les morts, surtout ceux qui sont mort d’une manière épique. Ca casse tout l’impact des choses. C’est comme Black Widow dans Avengers Endgame, l’impact est quasiment ridicule quand on sait que les héros peuvent voyager dans le temps et qu’ils ramènent tout le monde par la suite.

Autre chose au sujet de Palpatine et des Sith en général : dans l’épisode VII, il règne autour de Luke, des Jedi et de la Force une sorte d’aura de mystère, on en parle comme si c’était une légende… Par contre, là, avec Palpatine et les Sith, tout le monde est au courant, c’est cool. Mouais.

Voilà, bon, je pense vraiment qu’il faut oublier que c’est Palpatine, oublier les précédents films pour arriver à apprécier celui-là.

Pas mal de choses à dire sur Leia également.

On se souvient de la scène ‘’Super-Leia’’ absolument ridicule dans l’épisode VIII, où Leia, projetée dans l’espace après une explosion, revient en volant à bord du vaisseau. Une fois encore, Abrams a décidé de composer avec cette idée pourrie et a fait que Leia soit elle-aussi une puissante utilisatrice de la Force, et puisse se battre au sabre. On le voit d’ailleurs dans un flashback où Leia et Luke se battent, et où Leia bat Luke. Leia reprend ensuite l’entraînement de Rey, on le voit au début du film.

Ok, très bien, très bien… D’ailleurs, dans de nombreux jeux vidéo et livres Star Wars, d’autres auteurs avaient imaginé Leia en Jedi, avec un sabre laser jaune comme celui que Rey possède à la fin. Pourquoi pas… Sauf que là encore, les incohérences que cela apporte sont nombreuses.

C’est simple : l’enjeu de l’épisode VII est de retrouver le légendaire Luke Skywalker, via une carte que BB-8 possède. C’est ce que cherche Kylo Ren pendant tout le film, et c’est le point d’orgue de celui-ci lorsque Rey retrouve enfin Luke à la fin, dans une scène qui est quand même assez classe et très forte d’un point de vue nostalgique. Mais alors, si Leia est elle-aussi une super-combattante de la mort qui tue, à quoi bon chercher Luke ? Pourquoi est-ce qu’il est aussi important ? Pourquoi Leia ne va-t’elle pas elle-même au combat, alors qu’elle est déjà présente dans la Résistance ? Pourquoi Luke est-il si nécessaire ?

Et voilà comment le château de cartes qu’est cette trilogie s’écroule. A force de faire de mauvais choix, de faire n’importe quoi avec les codes de Star Wars (ou simplement avec la logique même), on saborde soi-même sa trilogie.

A la décharge d’Abrams et de son équipe, ils ont fait ce qu’ils ont pu : Carrie Fischer est décédée avant le début du tournage il me semble, et du coup, ils ne pouvaient pas faire des merveilles pour Leia.

Poe est plus appréciable dans ce film que dans le précédent : moins de vannes à la con, plus d’héroïsme, plus d’action. Il prend la mesure de ce qu’il doit accomplir, et s’en sort bien.

Il a droit à un peu d’exposition scénaristique, avec une partie de son passé qui est révélée, et une relation amoureuse (pas très développée, certes).

De même que Poe, Finn a droit à des scènes qui le mettent en valeur, que ce soit des scènes d’action (dans la poursuite au début, dans le désert) ou de l’exposition (quand il discute avec la fille black, elle-aussi ancienne Stormtrooper).

Après, ça s’arrête là. Finn n’a rien d’autre. Dans l’épisode VIII, à la fin, Finn aurait pu avoir droit à une scène de sacrifice héroïque, qui aurait pu terminer son arc narratif, mais non. Et vu le rôle de Finn dans cet épisode IX, peut-être aurait-il mieux valu le tuer à la fin du VIII.

De même, la relation entre Finn et Rose annoncée à la fin du VIII n’est ici pas reprise du tout. Rose et Finn n’ont pas beaucoup d’interactions, il en a davantage avec la nouvelle fille dont je parle plus haut.
Un personnage qui fait lui-aussi les frais de la lutte entre Rian Johnson et J.J. Abrams, et qui, au final, a peu d’intérêt.

Luke est encore présent dans ce film, malgré sa fin absolument ridicule à la fin du précédent. Il a ici un bien meilleur rôle, et a enfin la stature d’un véritable maître Jedi. Même sous la forme d’un fantôme, il est le Luke qu’on attendait.

Il y a d’ailleurs une scène très intéressante, celle où Rey retourne sur l’île de Luke et brûle le vaisseau de Kylo Ren, ne voulant pas affronter ses origines sinistres. Elle jette le sabre de Luke dans le feu, mais Luke apparaît, sous la forme d’un fantôme, et dit que l’arme d’un Jedi mérite plus de respect que ça. Impossible de voir dans cette scène autre chose que la réponse piquante d’Abrams à Johnson, qui avait fait dans l’épisode précédent que Luke jette son sabre derrière lui avec une désinvolture totale. Ca, j’ai aimé, parce que je n’avais vraiment pas apprécié que Johnson bousille Luke comme cela.

Le fait que Luke fasse émerger son vieux X-Wing avec la Force est également un beau morceau de fan service : ça fait certainement écho à son entraînement avec Yoda dans l’épisode V, au moment où justement, il n’arrive pas à faire émerger son vaisseau. C’était pas mal. Luke a droit à un très bon traitement ici, et c’est totalement dommage et méprisable que ça n’ait pas été le cas dans le film précédent.

Attention néanmoins, si les Jedi peuvent revenir en tant que fantômes et faire plein de choses comme ça, pourquoi ne vont-ils pas directement buter Palpatine ?

Un nouveau personnage introduit dans l’épisode VIII, et qui n’a droit qu’à quatre ou cinq répliques dans le IX. Là encore, les choix de Johnson ne sont pas gardés par Abrams. Rose ne sert pas à grand-chose au final.

C'est mieux que ce à quoi je m'attendais.
On retrouve un peu l'ambiance, le mystère, la musique, et le style de combat (d'après ce qu'on peut voir vite fait), même si le chorégraphe très connu des scènes d'action des premiers films, Yuen Woo-ping, n'est pas au générique de ce film.

Après, il y a l'air d'avoir des éléments très inspirés du tout premier film (le mec avec les lèvres collées, comme Neo lors de son interrogatoire par Smith (scène cultissime), ou le mec qui donne des coups de poing "accélérés" en vue de dessus, rappelant un plan du premier film). Pourquoi pas...
Jamais été fan de ces coups en accéléré, ça fait vraiment trop "jeu vidéo".